Un bal raté : une jeune fille éplorée [Cal]

Les couloirs d'Omois...

Les longs couloirs d'Omois...

Les longs et vides couloirs d'Omois...

Vides ?
Oui, vides, vides de toute vie, vides de tout bruit... euh, non, pas de tout bruit. Résonnent seuls la musique et les rires, bruits de fête, fête de l'amour et des amoureux. Bal de Saint Valentin, ca vous dit quelque chose ?
Bref, c'est la fête. Tout le monde est content, tout le monde danse, tout le monde fête le patron des amoureux...

Et Jenkilah court.

Ses talons claquent sur le sol de marbre du palais d'Omois. Rageuse, elle les ôte, avant de les balancer. Les chaussures s'éclatent contre le mur, avant de retomber avec un bruit mat. Mais Jenkilah ne le sait pas. Jenkilah s'en contrefiche. Pieds nus, elle continue de courir.
Pourquoi court-elle ? Elle s'enfuit. Loin de tout. loin d'eux. Loin de lui. Des larmes dévallent se joues, larmes de rage, rage contre Cal, contre l'Impératrice, contre l'Héritière, contre tout Omois et AutreMonde toute entière, rage contre elle même. Larmes de fatigue, colère de honte.
Soudain, elle stope. Elle se retrouve face à une porte. Porte bien connue, par elle, par Omois... la seule porte du palais non vivante, la plus gardée... habituellement. La porte du parc privé de la famille impériale.

Doucement, elle la pousse.

Un souffle tiède et humide l'atteind au visage. L'obscurité et complète. Le parc a beau être intérieur, cette impression d'extérieur était frappante ; les deux lunes d'AutreMonde lui faisaient un clin d'oeil, et elle se sentait presque calmée dans cette ambiance. Elle appercut un pégase endormit, qui lui rappela dare dare l'Héritère *Et ses idées à la c** à celle la !!* Elle ne put s'en empécher, un jet de magie non retenu fila de ses mains. Discrète lueur d'un rouge sombre. Yen a un qui serai étonné à son réveil !...

Elle s'avanca dans le parc, prudente, enjambant les animaux, contournant les plus grands, soucieuse de ne pas troubler cette quiétude nocturne. Tout le monde était heureux, ce serai dommage de tout gacher !
Sa robe s'accrocha à une plante. Elle tira dessus. Un crac sonore la fit frémir. Retirant le morceau de tissu, elle observa sa robe, en lambeaux. Elle tacerai de la réparer plus tard...
Continuant sa progression, elle arriva à une sorte de petite clairière, au milieu de laquelle reposait elle ne savait quel gros animal. Elle le datourna et finit par se trouver une place un peu en retrait : de là, elle pouvait tout voir, sans être vue. I-m-p-e-c-c-a-b-l-e !

Elle s'assoupit.

[Voilà !! J'espère que t'as ramassé en route les chaussures de ta "ténébreuse" Cendrillon ! =DD]

[ Oh, ça va, je commence à avoir l'habitude, après les gants xD ]

Cal avait hésité un instant. Il pensait savoir où se trouvait Jenkilah, mais en était-il sûr ? Et elle, avait-elle envie de le voir ? Oh, tant pis. Il passa rapidement dans les doirtoirs, pas franchement surpris de voir qu'elle ne s'y trouvait pas. Restait le Parc Privé. Il ne savait ni pourquoi il pensait qu'elle se trouvait là, ni pourquoi elle irait là-bas, mais il en était presque sûr. Le Voleur rouspéta quelques minutes contre le Palais, qui, s'il avait été Vivant comme celui de Travia, lui aurait déjà dit où se trouvait l'adolescente.
Sa tirade s'arrêta nette quand il tomba sur... une paire de chaussures. Bon. Il les ramassa, et Blondin jappa.

- Tais-toi, mon vieux !
* Tu parles, qu'est ce que tu t'enquiquinnes pour une fille, toi !
- Je te demande pas ton avis*

Il caressa distraitement la tête de son renard, puis poursuivit vers le Parc. Arrivé devant la porte, il fut surpris de remarquer qu'il n'y avait aucun garde posté devant.

* coool !! *

Le Voleur s'aperçut que la porte était entrebaillée. Même si Xandiar avait dû la laisser sans surveillance, il ne l'aurait jamais, au grand jamais laissée ouverte.
Cal poussa donc un peu plus la Porte, qu'il referma avec soin, puis, avec un silence impressionnant, se faufila un peu partout, à la recherche de la jeune fille. Blondin, au début, ne l'aida pas beaucoup. Jusqu'à ce que Cal s'énerve.
Le renard, de mauvaise grâce, avança vers un coin, où... Cal esquissa un sourire, Jenkilah dormait !
Il s'assit à côté d'elle, et attendit patiemment qu'elle se réveille.

Invité

Cal était allé chercher Jenkilah pour aller au bal avec elle, mais celle-ci était partie en courant en voyant Tara. Cal était parti la chercher. Il trouva alors une pare de chaussures, qu'il ramassa. Alors Blondin jappa et Cal lui dit de se taire. Le Familier lui demanda alors pourquoi il s'enquiquinait pour une fille, Cal lui répondit qu'il ne lui avait pas de mandé son avis. Il entra dans le parc. Il cherchait la fille, mais Blondin ne l'aida pas. Quand le renard sentit que son frère d'âme s'énervait, alors il lui montra de mauvaise grâce où elle se trouvait. Alors Cal sourit, et s'assied à côté d'elle. Blondin s'approcha, il essaya de cacher sa fourrure un peu voyante, car ils n'avaient pas trop le droit d'être ici.
* Pourquoi tu restes ici? Tu pourrais aller t'amuser, maintenant que tu sais qu'elle est ici. Tu es amoureux ou quoi? Tu n'étais pas comme ça avant.*

Cal hésita une seconde. Non, Blondin se trompait, il ne devait pas partir.
* Non, je dois rester ! Si jamais on me choppe ici, Jenki' et moi en prendrons moins si je suis là, je suis Comte, après tout !*
Il se mordit la lèvre, espérant que son Familier n'ait pas remarqué qu'il avait donné un surnom à sa nouvelle amie.
* Et je ne suis pas amoureux, ajouta le Voleur, arrête de dire n'importe quoi !*
Il avait un peu rougi, et Blondin lui sembla moqueur.
*Pff* songea le Voleur en cachant ses pensées à son Familier.
- Bon, maintenant j'aimerais bien que cette princesse qui dort, je sais plus comment elle s'appelle, sur Terre, se réveille... Je m'ennuie, moi, et j'ai faim.
Un gargouillement venant de son estomac accompagna ses paroles, ce qui fit rire Blondin et Cal.
Autour d'eux, tout était silencieux, on n'entendait que parfois le ronflement des animaux, le crissement des branches lorsque un oiseau nocturne s'y perchait, et les pas silencieux des chasseurs de nuit.
Les bruissements des feuilles retentirent plus près d'eux, et Cal comme Blondin sursautèrent. Un oiseau multicolore aux plumes chatoyantes s'échappa d'un arbre, et Cal sourit, émerveillé. Même lui connaissait mal son monde...

Invité

* Jenki? et après tu dis que tu n'es pas amoureux? Tu es es tout rouge, tu le sais? Bon je peux peut-être aller te chercher quelque chose, si tu a trop faim, dis le moi, c'est tout. Et même si tu es comte, je ne suis pas rassuré, face à L'impériale majesté, tu n'es pratiquement rien. Dis moi, cette fille, elle représente quoi pour toi? Si tu veux que je la réveille, dis le moi, je m'en ferai un plaisir.*
Soudain il y eut un bruissement de feuilles, Blondin se mit en position de défense pour protéger Cal. Mais ce n'était qu'un oiseau. Il soupira soulagé, en observant son frère d'âme sourire émerveillé, le Familier sourit malgré lui et commença à rire.

Mais quel étrange rêve ! Elle courait pieds nus, dans un paysage féérique à la noix. Il faisait un soleil radieux et… Oh non !! Elle était en petite robe légère blanche !! Mais qu’est ce que c’était que ce rêve idiot ? Tant qu’à faire, le prince charmant pouvait surgir aussi, et le tableau serait complet ! Elle devait avoir l’air fine, tiens, sa princesse, se détaillant et détaillant le paysage d’un air atterré !

Maudite Jenkilah… à eut-elle cette pensée que quelqu’un surgit au loin. *Punaise… quel maudit dieu a pu inventer les rêves et les contes de fée ? Et quand est ce que je me réveille ?!*
C’était, a priori, un garçon, vu la façon dont il était habillé. Il était monté sur un drôle d’animal, que Jenkilah ne percevait pas… encore, du moins. Le personnage et sa monture s’approchèrent. La jeune fille put voir cette dernière, une sorte de cheval, à tête… de renard. Puis, le visage de l’homme lui parut familier. Il se précisa, et ce fut la tête de Cal qui apparut. Ben tiens, comme par hasard. Il descendit du cheval-renard, que Jenkilah attribua malgré elle à Blondin et s’approcha. Jenkilah recula. Il y avait quelque chose de menaçant dans son allure, quelque chose…

Une bourrasque la fit frémir. Le ciel s’assombrit. Le temps devenait menaçant. Le visage de Cal se brouilla d’une superbe façon, se lissant. Un masque cacha sa figure entièrement. Ses habits se transformèrent. Jenkilah était pale de terreur : à la place du jeune sortcelier se tenait maintenant Magister. Il éclata d’un rire caverneux, avant de s’adresser à elle :

- Alors comme ça, on pactise avec l’ennemi ? Tu seras punie Jenkilah !

Ce mot résonna dans le paysage cauchemardesque en lequel la belle et tranquille vallée ensoleillée s’était transformée, comme répétait pas des millions de personnes. Punie. Punie. Punie. Punie. Punie… Il s’approcha d’elle. Punie. Punie. Punie. Punie. Punie.

- Noooooon !!

Elle se leva en sursaut. Enfin, s'assit.

Réveillée.

Dégoulinante de sueur.

- Wooohooo !! Ca va pas la tête ?

Jenkilah regarda autour d’elle, l’air hagard. Elle respirait vite, à grand peine.
Mais le paysage avait disparu.
Rêvé… elle venait bel et bien de rêver.

Soudain, tout lui revint en mémoire : le bal, sa fuite, son arrivée dans le parc… Cal !

- Mais !... qu’est ce que… tu fais là ?

Elle tenta de se lever mais, vaincues par la fatigue et le cauchemar, ses jambes ne la portaient pas. Elle s’écroula littéralement.

Cal veillait sur Jenkilah. Enfin, était censé veiller sur Jenkilah. Parce que, cela faisait déjà deuc heures, bientôt trois, et il commençait lui aussi à s'endormir. L'adolescente dormait profondément, semblait contrariée, et parlait tout doucement, et au début, essayant d'écouter ce qu'elle disait (il n'était pas Voleur pour rien), il ne s'ennuyait pas. Mais maintenant....
Ils étaient marrants, les princes charmants des histoires terriennes. Disant qu'ils pourraient contempler leur belle dormir durant des jours entiers. Ils étaient bien courageux, parce que lui, Cal, commençait à en avoir plus qu'assez. La voix moqueuse de Blondin retentit dans son esprit :
* Ta belle, hein...*
Le Voleur ne répondit pas, les yeux fixés sur la jeune fille. Un doute s'insinua en lui. Et si... Et si il commençait vraiment à oublier Eleanora ? Et si il tombait amoureux d'une fille rencontrée seulement quelques jours plus tôt ? Et si Blondin avait raison ?
Il secoua la tête. Non. Jenkilah était sympa, plutôt jolie... Il appréciait sa compagnie, c'était sûr, sinon, il ne serait pas là. Mais, il en était de même avec tous ses amis.
Amis... Alors, il considérait la jeune fille comme une amie. Pourtant, ce mot avait un goût amer, quand il pensait à Jenkilah...
Interrompant ses pensées, la jeune fille s'agita alors, poussant un long cri :

- Noooooon !!

Il se prit un coup dans les côtes, et ne retint pas un cri :

- Wooohooo !! Ca va pas la tête ?

Il se mordit aussitôt la lèvre, regrettant de s'être emporté. La jeune fille semblait complètement perdue, trempée de sueur, haletante. Ses yeux s'ouvrirent plus grands, et elle lâcha :

- Mais !... qu’est ce que… tu fais là ?

- Bah... je suis venu te chercher, répliqua Cal comme si c'était évident.

Elle voulut alors se relever. Et tomba. Sur Cal.

- Dis, fit d'un ton sarcastique le Voleur, ça devient une manie, de me tomber dessus ou quoi ? Je dis pas ça parce que ça m'ennuie, hein, bien au contraire...

Invité

Cal pensa alors que les princes charmants des histoires terriennes étaient bien patients, d'attendre que leur belles se réveillent. Hein? leur belles?
Ta belle, hein?
Après cela, Cal fut plongé dans ses pensées. Blondin se dit que si son compagnon d'âme se plongeait ainsi dans ses pensées pour une simple question, il se passait vraiment quelque chose. Soudain la fille se réveilla et Cal se prit un coup dans les côtes. Puis les deux adolescents parlèrent.
* et bien là!! Bien au contraire? Donc tu aimes qu'elle te tombe dessus? Ouhou, dis moi, tu ne serais pas un tout petit peu amoureux? Voire beaucoup, ou même complètement amoureux? Oh mon petit Caliban est amoureux. Allez, avoue.*

- Bah... je suis venu te chercher

Evidence... Jenkilah en aurait pleuré de rage. Ce garçon lui faisait vraiment perdre la tête.

- Dis, fit d'un ton sarcastique le Voleur, ça devient une manie, de me tomber dessus ou quoi ? Je dis pas ça parce que ça m'ennuie, hein, bien au contraire...

Quoi, bien au contraire ? Elle crut percevoir de la part de Blondin des glapissement comme moqueurs. Jenkilah se sentit rougir violemment avant de protester.

- C'est pas moi ! C'est mes jambes !

Quand on né idiote, on le reste toute se vie ! Mais Jenkilah n'avait pas la tête à réfléchir à ca. Elle restait perturbée par son rêve. Elle porta sa main à son front et s'étonna de transpirer de manière si abondante. Les larmes salée se mêlaient à cette sueur collante. Rattrapant le morceau déchiré de sa robe qu'elle avait toujours dans la main, elle s'éponga le visage, sous le regard silencieux de Cal.

Un cri d'oiseau perturba le silence. Elle laissa retomber le morceau de chiffon et poussa un très long soupir.

- C'est sympa d'être venu... me chercher, commenca-t-elle.

Elle laissa ses paroles en suspens, génée, en voyant les chaussures, ses chaussures, que Cal avait posées à son côté.

- Sympa...

Elle se tut, ne sachant comment poursuivre le fond de sa pensée. Elle le regarda.

Cal observait attentivement Jenkilah, quand elle lança en réponse à ses paroles :

- C'est pas moi ! C'est mes jambes !

Il tenta de retenir un petit sourire, mais celui-ci apparut tout de même, et Cal rigola dans sa barbe.

- C'est sympa d'être venu... me chercher.

Cela coupa court à son rire. Il la regarda, gêné, et répondit doucement :

- Je n'allais pas abandonner ma cavalière...

Il chercha désespérément une blague idiote à faire, avant de se rendre compte qu'il n'en trouvait pas. Il se contenta d'observer les Lunes durant quelques secondes, puis reposa ses yeux sur le visage de sa nouvelle amie. Blondin glapit, troublant le silence, et il esquissa un timide sourire. Timide ? Il va falloir que tu te reprennes, mon vieux, songea Cal.

Invité

Vraiment Blondin était vraiment amusé par cette scène. Il en glapissait d'amusement. La jeune fille dit que c'était ses jambes et pas elle, puis elle dit à Cal, que c'était gentil d'être venu la chercher. Cal lui répondit qu'il n'allait pas abandonner sa cavalière. Le Familier laissa échapper un autre glapissement de rire.

* Vas-y, tu n'as qu'à lui prendre la main, lui dire que tu l'aimes, et après tu l'embrasse. Après tout ça, ne viens pas me dire que tu n'en est pas amoureux. Tu es devenu timide. Vraiment, tu es amoureuux tu es amoureuuux. *

Blondin se demanda s'il devait les laisser ou pas. Peut-être que s'il n'était pas là, Cal arriverai à se déclarer.

* Tu veux que je parte? *

Cal se redressa soudain, sous les yeux de Jenki', et capta les pensées de Blondin.
Le Voleur, sans même se tourner vers son Familier, prit une expression agacée.

*Abruti.*

Il regarda l'espace d'une seconde le renard roux, puis lâcha mentalement :

*On peut pas tomber amoureux en deux minutes, hein. Et puis...*

Il s'interrompit, sachant très bien que Blondin capterait les pensées qu'il réservait en cet instant à Eleanora. La jeune fille lui manquait énormément. Sa disparition avait été... terrible, et depuis, Cal s'empêchait d'y penser.

* Et puis, je suis pas timide !*

Mauvaise foi quand tu nous tient... Il rigola intérieurement, et ajouta :

*Reste, si tu veux, je m'en fiche. *

Il observa alors Jenkilah, qui le regardait bizarrement.

Le regard de Jenkilah glissait des chaussures à Cal. De Cal aux chaussures...

- Je n'allais pas abandonner ma cavalière..

... resta fixé sur les chaussures. Cavalière. Etait-il possible que, quelques heures encore auparavant, ils étaient à la porte du la salle des Bals d'Omois ? Bal de la Saint Valentin auquel Cal avait proposé d'être son cavalier ? Elle, sa cavalière ? Elle qui connaissait à peine ce garçon, qui n'avait pour seul ami que son familier, Loods, qui se montrait distante avec tout les jeunes gens de son âge, avait-elle vraiment développé cette relation si particulière et qu'elle n'arrivait pas à définir avec Cal ?

*Oui. C'est possible. Tu n'es pas un monstre, ma Jenki, même si tu es monstrueusement compliquée par moments...*
*Pour ne pas dire tout le temps, hein !*

Loods, qui depuis le début s'était tenu écarté d'elle, se lova sur ses genoux. Caressant sa tête, elle releva les yeux vers Cal.

Et assista à un drôle de spectacle.

Elle n'avait prêté qu'une brève attention quant à son brusque lever. Il était maintenat debout et regardait autour de lui. Son attention se fixa sur son renard. Il faisait des moues à n'en plus finir et semblait embarrassé par quelque chose. Jenkilah tourna la tête de droite à gauche avant de recroiser le regard du jeune garçon.

- Ton renard a vu quelque chose de spécial ?

Le garçon se contentait de la fixer. Elle continua.

- Ca ne va pas ?

Il était plongé dans ses pensées. Il ne la voyait pas. Ses yeux passaient à travers elle.

- Eh oh !!

Elle se releva et claqua des doigts devant son visage. Il sursauta. Elle soupira de soulagement : un instant, elle avait eu peur qu'il n'ai été pétrifié.
Elle se rendit alors compte de sa position, et s'en mordit les lèvres. Il allait croire que'lle avait fait exprès de lui tomber dessus...

Invité

Blondin se dit que vraiment, il avait bien fait de les suivre. Il s'amusait bien ici. Il dit à Cal.

* Pas timide? Toi? Tu es vraiment de mauvaise foi. Je vais rester alors. La Eleanora te manque? Mais Jenki est là elle, devant toi.*

Il se tut. Soudain un animal vint, un tigre noir, qui se lova sur les genoux de la jeune fille. Blondin se dit que c'était sûrement son familier, puisqu'il avait des yeux dorés.Après le dialogue entre lui et Cal, la fille crut un instant que le renard avait vu quelque chose de spécial, et le familier roux rigola intérieurement un instant.

* Non je n'ai rien vu petite fille, à part le grand timide qu'est Cal. Et Cal! Elle te parle. Ehh!*

Le jeune homme fixait Jenkilah mais ne disait rien. Après un instant, cette dernière claqua des doigts devant son visage. Il sursauta enfin.

* Et bien, petit voleur, ce n'est pas trop tôt.*

Cal sursauta. Mince. Merci, Blondin, rochonna-t-il intérieurement. Bon, ça n'était pas vraiment la faute du Familier, mais c'était tellement de le dire... Non ?

- Hein ? Euh... Excuse-moi. Non, Blondin n'a rien vu, il... il me parlait. Et, euh... Si, ça va. Désolé.

Il eut un air contrit, avant de regarder le Familier de Jenkilah.

- Il est drôlement beau, fit-il, histoire de changer de sujet.

A ce moment-là, il se rendit compte de la position de Jenkilah.

- Euh...

La jeune fille lui jeta un regard interrogateur. Il dit très vite, avec un rire idiot :

- Non rien !

- Hein ? Euh... Excuse-moi. Non, Blondin n'a rien vu, il... il me parlait. Et, euh... Si, ça va. Désolé.

Il regarda la jeune Sortcelière d'un drôle d'air qui la déstabilisa. Puis, se reprenant, elle haussa les épaules.

- Il est drôlement beau, déclara-t-il en regardant Loods, tapit dans son coin.

Jenkilah rougit. Les compliments atteignant Loods la frappaient de la même manière. Ce dernier ronronna à la façon d’un gros chat, plantant ses prunelles d'un sombre doré dans celles malicieuses de Cal. Et Jenkilah se sentit obligée de jouer les traductrices.

- Il t’en remercie beaucoup.

Elle ne savait pas quoi ajouter, mal à l’aise, comme toujours en sa présence. Quand perdrait-elle cet excés de timidité qui l'envahissait chaque fois qu'il était dans les parages ?
D’autant plus quand il eut un petit rire la voyant debout.

- Oui, ça va mieux, répondit-elle à la question totalement informulée du Voleur. On marche ? J’ai des fourmis plein les jambes à force de rester debout sans bouger !

Elle lui adressa un timide sourire, auquel il répondit en lui tendant un bras timide. Ravie, elle s’en saisit aussitôt. Elle fut agréablement surprise de constater que l’aide du Voleur pour marcher était la bienvenue. Elle était affaiblie : elle n’avait rien mangé depuis le midi et son rêve avait puisé en elle ses dernières forces.
Elle voulut entamer la conversation, ne sachant toutefois pas de quoi parler avec le jeune homme. Elle tourna la tête vers un Cal qui s’apprêtait à faire de même. Gênés, tous deux se détournèrent.
*Zut !*
Elle patienta, histoire de voir si lui se décidait à débuter la discussion.

[Supra retard dans mes RPs, jsuis dsolée :S]

Invité

Blondin s'amusait vraiment. Il était sûr que son "frère" était en train de tomber amoureux. Il les regarda faire. Quand ils se relevèrent, il les suivit. Mais au bout d'un moment, il en eut un peu assez de ce silence, et du coup, voulut faire avancer les choses pour le bonheur de Cal. UN petit rougissement serait pas mal. Il voulut donc essaya:

* Et dis moi mon petit Cal, tu veux que je regarde sous ses vêtements, et que je te décrive tout? Ca devrait te plaire, non? Allez tu fais un pas vers elle tu la regarde dans les yeux et tu l'embrasse, en lui disant ou plutôt en lui susurrant je t'aime. C'est pas compliqué*

Le renard glapit malicieusement. IL se disait que peut-être que oui, ça allait changer ou plutôt faire avancer des choses.

[Je peux continuer malgré mon retard plus qu'énorme ? xD]

[Oui oui oui <3 !! ]

x)

Cal sourit à la jeune fille, machinalement. Il passait pour un imbécile, et il en était parfaitement conscient. Il fallait avouer que Blondin n'arrangeait pas les choses... Il grimaça.
Heureusement que Jenkilah ne remarquait pas ses mimiques, au moins. Une bonne chose, sinon il passerait pour un abruti de première ! Si ça n'était pas déjà le cas...
Bof, depuis quand le Voleur s'intéressait-il à l'avis des autres, d'abord ? Il était plutôt du genre à sortir ses blagues sans faire attention à leur réaction... Mais elle, c'était différent, visiblement.

- Je... commença-t-il, hésitant, alors qu'elle détournait la tête, gênée.

Blondin le coupa immédiatement avec sa phrase mentale, et Cal rougit aussitôt.

- Blondin ! s'écria-t-il, à voix haute, pour une fois.

Remarquant l'oeil surpris de Jenki', il manqua de se mettre une claque.

- C'est qu'il... euh... Il m'a dit quelque chose... C'est gênant, termina-t-il.

*Petit un : Pour faire rougir un abruti, collez-lui un Familier abruti aussi.
Petit deux : Faites lui dire une phrase concernant les sous-vêtements de la fille qu'il commence à apprécier.
Petit trois : ajoutez une phrase baffouillée, et vous avez un Voleur mort de honte.
Merci, Blondin... Je te revaudrais ça... *

Elle n'avait pas de honte à s'appuyer sur le bras de ce garçon, et cela la surprit. On lui aurait dit, quelques temps plus tôt qu'elle se baladerait en cette soirée de Saint Valentin en compagnie d'un petit Voleur fort charmant avec elle, malgré le fait qu'elle lui ai aussi mal répondu/agit avec lui/traité... elle ne l'aurait jamais, non vraiment jamais cru.

Imaginez vous ce tableau ? Une brunette ténébreuse vêtue exeptionnellement d'un robe framboise tombée en guenilles... Pourquoi en guenilles ? Mais comment voulez vous être fringué après une pousuite en solitaire dans les fourrés les plus épineux d'un parc, encombrée d'une robe, ce dont vous n'avez aucunement l'habitude ??
Bref, voyez cette ténébreuse jeune fille en compagnie d'un sortcelier lui parfaitement bien mis, qui tente de comprendre la demoiselle qu'il a retrouvée endormie dans un cauchemar, à ses pieds...

Nan, franchement, elle était contente que ce soit lui. Mais honteuse de l'avoir fait autant tourné en bourique avant de se rendre compte... bah oui, que finalement, elle avait assez de coeur pour a...pprécier quelqu'un.

Soudain, il cria. Enfin, il n'hurla pas non plus hein, mais suffisamment pour que Jenkilah soit surprise. Cela faisait quelques minutes qu'un blanc s'était installé. Elle le dévisagea d'un air surpris, tandis que lui tentait de se justifier, bafouillant. Apparement, c'était son familier qui venait de lui dire quelque chose... de génant, au vues de son teint rougissant et de ses propos.

- Alors... oublie ce qu'il vient de te dire. Cela vaudra mieux. Et... enfin je veux dire...

Elle ne savait pas comment poursuivre, les grands discours n'ayant jamais été son fort. Elle préférait largement les répliques courtes et cinglantes qui coupaient les grands blablas inutiles. Avec Cal, elle n'était capable ni de l'un, ni de l'autre.

- La nuit est belle non ?

Elle profita du court instant où il leva les yeux pour remonter sa manche qui se cassait la g...figure. Elle voulut aussi remonter rapidement la robe. Qui émit un crac sonore.
* Oh nooon...*
Elle était déjà en mauvais état. Elle ne ressemblerait bientôt plus à rien. Le décolté qui la gênait tant était deux fois plus creusé que l'original et elle croisa les bras sur sa poitrine, espérant de tout coeur qu'il prenne ça pour... pour quoi ? Pour un geste qui montrait qu'elle avait froid alors qu'elle venait de vanter la clémente température du parc ?
Se traitant d'idiote, elle baissa les yeux alors que Cal les reposait sur elle et devint soudain très rouge.

- Je ... je ...

Elle inspira profondemment.

- Ecoute, je suis crevée, et je commence à avoir un souci, enfin, un gros souci même avec ma ... tenue. Je sais, c'est pas sympa, vu comment tu as été gentil avec moi mais ...

Elle désigna les haillons qui la recouvraient (on ne pouvait désormais plus dire qu'elle était habillée).

- Je ... comprend. C'est dommage ... pour la robe.

Elle eut un sourire amusé.

- Pas seulement pour la robe.

Elle porta vivement une main à sa bouche, génée par ses propres propos. Tentant de se justifier tant bien que mal, elle continua.

- Ecoute, si tu veux, on peux se voir ... demain par exemple. Je suis crevée, et je pense qu'une bonne nuit me fera vraiment beaucoup de bien. Après je ne sais pas si tu ...

Viendras. Ou pas. A envie. Ou pas. M'aime bien ... ou pas. Avant même de terminer sa phrase ou d'avoir une réponse du petit voleur, elle tourna les talons.
Après tout, qui vivra verra.

[Topic terminé ! (: ]